Plus on s’approche de l’ouverture d’un événement, plus on est dans le rush. Le souci de bien faire oblige à vérifier sans relâche chaque détail pour que l’événement soit une réussite … malgré les imprévus ! Hélène Guilbaud, chargée de l’organisation de l’événement, ne cache pas que les journées commencent à devenir trop courtes pour tous ceux qui se mobilisent pour la Saint Barth Cata Cup : « Il faut répondre aux nombreuses questions des concurrents et à celles de la presse. Il est aussi nécessaire de planifier les tâches des bénévoles, finir d’élaborer le dispositif de sécurité et briefer ceux qui se proposent de nous aider… » déclare confiante la « factotum » de l’événement. Elle est aussi en charge de trouver un logement pour les 150 personnes qui arrivent sur l’île pour pendant l’événement.
« Ce n’est pas si évident puisque sur l’île, il n'y a pas un hôtel où tout le monde peut être logé en même temps. À Saint Barth il y a plein de jolis petits endroits susceptibles d’accueillir les participants. Ils sont donc répartis dans toute l'ile… ». affirme Hélène.
Cette tâche requiert du temps et des énergies et, tout cela, pour une bonne cause. L’enthousiasme se lit dans les yeux des locaux qui s’impliquent dans l’organisation de cette sixième Saint Barth Cat Cup.
Une dizaine de personnes travailleront à terre et une trentaine en mer afin de garantir la sécurité des marins pendant les régates. « Nous essayons d’anticiper un maximum » déclare Hélène « parce que lorsqu'on est dans l’événement, on rentre parfois dans le domaine de l’imprévu… Plus on se prépare en amont, mieux on arrive à affronter ce que l'on n’avait pas pronostiqué ». Le 15 novembre une réunion pour la sécurité sur l’eau sera organisée sur l’île.
De nombreux partenaires locaux, professionnels et particuliers, contribuent à la réussite de l'événement. Chacun y met du sien et ce depuis les débuts de la régate. « Je m’aperçois, avec le recul, que nos relations se fondent sur la fidélité. Les personnes qui nous ont donné un coup de pouce au tout début, nous offrent encore plus d’aides aujourd’hui : c’est agréable de se sentir si unis » affirme Hélène satisfaite du soutient pour cette édition.
La météo semblerait également être de la partie. La semaine dernière, les alizés n’avaient pas encore soufflé. C’est seulement depuis dimanche dernier que ce vent d’Est a fait son apparition. Les locaux ont donc pu s’entrainer avec des conditions idéales. Au niveau local, tout le monde est motivé pour réussir l’événement sur le plan de l’organisation mais aussi - et surtout - au niveau sportif !
Les premiers concurrents devraient arriver sur l’île aux alentours du 14 novembre. C’est donc à ce moment que les organisateurs mettent en œuvre le dispositif d’accueil pour tous les concurrents : le traditionnel planteur offert par le Nikki Beach. Ceux qui sont déjà sur place s’unissent ensuite au comité d’accueil de tous les autres.