A retenir :
Coup d’envoi demain de la quatrième Saint Barth Cata Cup
Des champions et des passionnés
Un plan d’eau technique et tactique
Conditions tropicales
Chaîne d’inscription, réglage des safrans, derniers petits matelotages, premières navigations pour valider les réglages et découvrir le plan d’eau de Saint-Jean, les concurrents de la Saint Barth Cata prennent leurs marques. Champions et amateurs se retrouvent sur l’eau pour se mesurer, se jauger, conforter leurs réglages.Cette année encore, la régate par excellence des Caraïbes a fait le plein.Le plateau est proche de celui d’un championnat international. Même si l’Australien Darren Bundock, quatre fois champion du monde de Formule 18, double médaillé d’argent olympique, sept fois champion du monde de Tornado, a été obligé de se désister pour cause de Coupe de l’America, le palmarès des concurrents inscrits a de quoi faire des envieux.« Je suis vraiment désolé d’être absent de cette Cata Cup, confie par vidéo Darren Bundock. C’est un des plus bel événement de la Caraïbe. Je suis en ce moment à San Diego pour des régates en AC 45 en vue de la Coupe de l’America. En revanche, ce qui est certain que je serai là l’année prochaine et je suis très impatient d’être là pour l’édition 2012. »
Un plateau relevé
A défaut du champion du monde en titre, la Saint Barth Cata Cup accueille son dauphin. Le Hollandais Mischa Heemskerk fait figure de grand favori. Déjà vainqueur de l’épreuve en 2009, Mischa arrive cette année avec un Cirrus R, le bateau du moment.Mais Mischa aura fort à faire pour contenir l’américain John Casey, vainqueur de l’édition 2010, Gurvan Bontemps, autre membre du team Cirrus, le Porto Ricain Enrique Figueroa, Ugo Ferrari champion d’Italie 2010, ou l’inusable et impressionnant Yvan Bourgnon. Dans le détail, on retrouve trois équipages belges, un porto ricain, deux américains, deux italiens, un canadien, un suisse, un hollandais et treize duos originaires de France Métropolitaine.
Un plan d’eau tactique et technique
Une flotte qui va batailler ferme sur un plan d’eau technique et tactique où les concurrents vont devoir jouer avec du courant, de la houle, les pièges et les effets de site de la côte sous le vent.« La majorité des courses vont se dérouler devant la baie de Saint-Jean. Un plan d’eau tactique avec de nombreux effets de site, explique Pierrick Guilbaud, team leader, planchiste et voileux confirmé qui navigue à Saint-Barth depuis 23 ans. C’est un plan d’eau où dans de l’alizé les options à la côte peuvent être primordiale. A l’Est, devant Coupe Gorge et la Pointe Milou on bénéficie d’effets de site avec accélération du vent. Au large devant les îlets Chevreau, Frégate et Toc Vers, c’est le courant qui est à surveiller. A l’Ouest du plan d’eau, à la Pointe à Colombier, la houle s’engouffre sur des fonds qui remontent. »Samedi, lors du tour de l’île, les équipages, seront confrontés avec les effets de ressacs de la pointe de Toiny. « Une véritable machine à laver, où la faute est interdite près de la côte. » Dans la mer Caraïbe, les concurrents navigueront dans des conditions paradisiaques. De la longue houle bleu turquoise à surfer qui emmène dans les pièges de la côte sous le vent. Une navigation aussi compliquée que jouissive où les leaders pourront voir revenir leurs poursuivants.
Alizé et conditions tropicales
Côté météo, les concurrents ne peuvent espérer mieux. Cette fin de semaine à Saint Barth sera sous le signe de l’alizé. Au programme, une quinzaine de nœuds de Nord-Est, température de l’eau et de l’air à 28 degrés. Des conditions de vent idéales qui sont prévues mollir ce week-end pour des courses qui devrait être très tactiques.Cette régate par excellence doit sa renommée autant à son plateau de participants qu’à ses conditions exceptionnelles. Un rêve nautique !