Les Argentins Cruz Gonzales Smith et Mariano Heuser (WOOD STEKKE), les Australiens Mitch et Ruben Booth (Saint Barth Assurances), les Belges Patrick Demesmaeker et Olivier Gagliani (Les Perles de Saint-Barth – Bativrd) puis Henri Demesmaeker et Jeroen Van Leeuwen (Ohana), les Suédois Peter Busck et Rasmus Rosengren (Villa Taniko), les Américains Ravi Parent et Nick Lovisa (Maxwell & Co for man and woman), Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot (Pixail), Emmanuel Boulogne et Mathieu Marfaing (Avant Toi), ou encore Orion Martin et Charles Gate (Helmet Plus) sont autant de favoris annoncés. Leur point commun ? Tous sont bien décidés à ne pas laisser la paire Tim Mourniac et Pierre-Yves Durand (Segeco) survoler les débats comme lors de la dernière édition. « Finalement, de nous tous, ce sont eux qui ont le plus la pression ! » assure Gurvan Bontemps qui se réjouit du match à venir. « On devrait profiter de super conditions toute la semaine, avec entre 15 et 20 nœuds de vent. Cela promet de la belle bagarre surtout que si tous les ans il y a un très gros niveau sur la St.Barth Cata Cup, le plateau de cette année est spécialement relevé avec, entre autres, la présence de véritables légendes du catamaran de sport », poursuit le Morbihannais qui, avec Benjamin Amiot, continue de courir après la victoire après quatre deuxièmes places en 2016, 2019, 2021 et 2022. L’édition 2023 sera-t-elle la bonne ? « Chaque année, on se bat pour ça et pour l’instant elle continue de nous échapper mais à chaque fois, nos deuxièmes places, on les aurait achetées avant même le départ. Finir sur le podium cette fois encore sera, dans tous les cas, une grosse performance », avance le barreur qui va retrouver d’autres grands habitués de l’épreuve, mais aussi de « petits nouveaux » parmi lesquels Henri Demesmaeker et Jeroen Van Leeuwen (Ohana).
« On espère réussir à se mesurer avec les gens qui naviguent devant et faire de bons trucs pour être sûr de ne rien avoir à regretter à la fin », explique Henri, champion du monde de F16 en 2012 avec son acolyte. « Cela fait plusieurs années que l’on ne navigue plus ensemble mais on a tous les deux multiplié les expériences sur d’autres supports et on est très contents de se retrouver pour l’occasion. On ne sait pas comment on va se situer ni quelles places on va pouvoir jouer. On y verra plus clair demain soir, à la fin de la première journée. Pour ma part, j’ai tout de même l’habitude de côtoyer Tim mais aussi et surtout Pierre-Yves sur le circuit des ETF26. Avec Jeroen, on espère bien leur donner du fil à retordre ou, tout du moins, les chatouiller un peu, mais on sait que ce ne sera pas facile s’ils sont aussi en forme que l’an dernier !», ajoute Henri Demesmaeker qui aura notamment face à lui son père Patrick, un fidèle parmi les fidèles de l’évènement. « Mon papa et Olivier (Gagliani) comptent déjà 14 participations à la course. Cette expérience jouera forcément à leur avantage », relate le jeune Belge, impatient d’en découdre et de découvrir le plan d’eau, aussi magique que technique. « Les conditions s’annoncent idylliques. On a hâte de surfer les vagues des Antilles et de régater entre les nombreux îlets. Ça promet d’être très tactique ». Alors, les vainqueurs en titre réaliseront-ils le doublé ? Certains duos créeront-ils la surprise ? Le match se jouera-t-il, comme souvent, dans le dernier bord de la dernière course ? A la vielle du coup d’envoi de la compétition, les paris sont ouverts !